Le trésor des butineuses
Mais qu'est-ce donc dans le jardin ? On n'avait encore jamais vu ce gros tronc d'arbre.
De plus près, il grouille et bourdonne très fort. D'encore plus près, oui, c'est bien un essaim d'abeilles sauvages qui nous a rendu visite au tout début du mois de mai, juste après Bealtaine, la fête gaélique qui célèbre le début de l'été, la floraison et la fertilité.
Joli clin d'oeil de la nature !
Elles ont travaillé sans relâche tout l'été avec leurs congénères domestiques, ce qui m'a permis à l'automne de récupérer un précieux trésor...
Et non, ce n'est pas du miel ! Un ami m'a offert la cire provenant de ses trois ruches cachées dans un coin de nature préservé du Lunévillois (il ne s'agit que d'un échantillon car j'en ai reçu pas moins de 4 kg).
N'en aillant encore jamais vu, je fus surprise par la texture et l'odeur : les restes de miel collent aux doigts et un fort parfum de mirabelles se dégage de cette étrange matière.
L'opération nettoyage est lancée : il a d'abord fallut faire fondre ce conglomérat avec un peu d'eau, pour que, devenu liquide, il puisse être filtrer dans un tissu grossier.
En refroidissant, la cire, plus légère que l'eau remonte à la surface et forme un joli petit pain.
Comme il restait encore quelques impuretés, tous les petits pains obtenus ont été fondus à nouveau, puis filtrés à l'aide d'un tissu plus fin.
Bien sûr, nous connaissons tous la cire, mais la découverte de cette matière fascinante, son travail et sa manipulation, ont fait jaillir en moi une multitude d'idées quant à son utilisation...
L'une d'entre elle sera dévoilée au prochain épisode !
En attendant, un grand merci à Maya et toutes ses soeurs qui à cette heure-ci doivent profiter de leur long sommeil hivernal.